Le traitement de l'ulcère duodénal est un traitement symptomatique qui vise à réduire la douleur, la malabsorption, les vomissements et à soulager les symptômes gastriques. En cas de reflux, les médicaments anti-acide sont recommandés, et il est recommandé de suivre un régime liquide pendant les 6 premières semaines du traitement avec du Nexium.
Un traitement symptomatique avec des antispasmodiques peut être prescrit en première intention chez le nourrisson présentant des vomissements de plus de 2 heures qui n'obtiennent pas de soulagement avec le traitement antiacide. Chez l'adulte, la digoxine peut être utilisée.
En cas de reflux, le traitement doit être instauré après un avis spécialisé sur les médicaments à prendre en cas de reflux gastro-œsophagien (GERO).
Il est possible de prescrire des antiacides en plus du traitement antiacide. Je ne suis pas la seule à être touchée, bien sûr. Et il faut bien le reconnaître, nous sommes tous touchés : les femmes, les hommes et les enfants.
L’alcoolisme est un fléau qui touche aujourd’hui près de 5 millions de personnes en France et dont 90 % d’entre eux ont un problème d’alcoolisme. Ce fléau, dont on connaît l’importance pour notre société, doit être abordé à la fois sur un plan médical et sur un plan social.
L’alcoolisme, ce n’est pas seulement la consommation excessive d’alcool, c’est aussi le fait de se droguer pour ne pas penser à la bouteille ou de se shooter pour avoir les capacités de conduire. L’alcool est présent dans l’alcoolisme sous différentes formes. La plus fréquente est la consommation occasionnelle de boissons alcoolisées au cours d’une fête, d’une fête de famille, d’une fête entre amis ou encore lors d’une sortie entre collègues.
La dépendance à l’alcool est plus ou moins forte selon les individus. Cette dépendance à l’alcool peut se manifester sous différentes formes : le fait d’avoir peur de ne pas pouvoir s’en passer, la peur du lendemain, d’avoir des problèmes de sommeil ou des problèmes de mémoire, le fait d’avoir envie de boire un verre de trop, de s’allonger pour se détendre, de prendre une petite bière ou de prendre un apéritif, de consommer trop souvent de l’alcool et de consommer quotidiennement de l’alcool, de boire dans des verres qui deviennent trop grands, de boire trop peu, de boire des verres trop petits.
La dépendance à l’alcool n’est pas forcément psychologique ou liée à une pathologie. Elle peut aussi être liée à la consommation régulière de drogue comme le cannabis par exemple. Il est important de bien distinguer la dépendance à l’alcool de la dépendance à une substance psychoactive.
Cette addiction, cette consommation compulsive peut se manifester sous différents symptômes : le fait de ne pas arriver à se passer de l’alcool, le fait de ressentir un besoin irrépressible d’alcool, le fait d’avoir envie de boire un verre de trop, d’avoir l’impression de ne pas pouvoir s’en passer et de ne plus pouvoir vivre sans alcool.
L’addiction peut se manifester sur le plan physique : les difficultés à contrôler les réflexes, la perte de la mémoire à court terme, la fatigue intense, les troubles du sommeil et du rythme circadien peuvent être associés à l’alcoolisme. Il peut y avoir une perte de poids ou un appétit d’enfer. Il peut y avoir également des difficultés à se concentrer ou des troubles de la concentration.
L’addiction à l’alcool peut aussi être cognitive : la perte de l’estime de soi, le manque de confiance en soi, la peur de l’échec, la peur de ne plus être à la hauteur, la peur du jugement d’autrui... Ces difficultés à gérer ses émotions peuvent être liées à un problème de déficit d’attention.
L’addiction à l’alcool peut aussi se manifester sur le plan social : le fait de ne plus pouvoir s’intégrer dans le monde du travail, dans la vie sociale... C’est un cercle vicieux.
Cette dépendance peut être responsable d’arrêt de travail importants, de troubles anxieux, de troubles du comportement, de troubles sexuels, de troubles du sommeil, de dépendance à la consommation de psychotropes, de troubles de l’apprentissage, de troubles des conduites alimentaires, d’addiction aux jeux...
L’alcoolisme se soigne en suivant une psychothérapie, une prise en charge médicamenteuse et une rééducation alimentaire. Il est important de bien séparer les problèmes d’alcoolisme des problèmes de dépendance à une substance psychoactive. Le diagnostic et le traitement doivent être effectués en tenant compte du fait que l’alcoolisme est une maladie et que le sevrage à l’alcool est aussi un problème de santé.
C’est pour répondre à ces questions que le Groupe d’Études sur l’Alcoologie (GEA), dont le professeur François Bès est membre, s’est penché sur la question de la consommation d’alcool chez les jeunes filles.
Le but de cette étude est de mieux comprendre cette problématique et de pouvoir la prendre en charge au mieux. Le GEA a été fondé par le docteur Thierry Pietrasanta et le professeur François Bès en 2003. L’objectif du GEA est de mener des recherches épidémiologiques sur les consommations d’alcool, les facteurs de risques, les facteurs favorisant ou les conséquences des accidents mortels, les conduites à risques des jeunes, etc. Ces recherches visent à comprendre les raisons de la consommation d’alcool chez les jeunes filles, à établir des modèles de prévention et à mettre en place des actions de terrain pour lutter contre ce fléau.
Le professeur François Bès a dirigé un programme de recherche sur la consommation d’alcool et les problèmes de santé mentale.
Le professeur François Bès est actuellement professeur en médecine générale et gériatrie au CHU de Montpellier. Il est président de la Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG). Il est aussi le président du GEA et professeur associé au Centre de Recherches de Gériatrie et Gérontologie. Ses travaux de recherche sont centrés sur la prise en charge des personnes âgées en gériatrie et notamment les pathologies neurocognitives, les troubles cognitifs et les troubles psychiatriques qui accompagnent le vieillissement et sont une source de handicap social et de perte d’autonomie.
Le professeur François Bès est membre du Conseil d’Administration du GEA.
La gériatrie est une discipline qui permet de prévenir, de prendre en charge et de soigner les personnes âgées qui peuvent avoir des difficultés de vie. La gériatrie s’adresse aux personnes âgées souffrant d’une ou plusieurs affections chroniques qui altèrent leur autonomie et leur qualité de vie, dont la perte d’autonomie est le résultat.
L’une des premières causes de mortalité des personnes âgées est l’alcool. L’alcool peut provoquer des accidents mortels. Dans le Languedoc-Roussillon et le Gers, le taux de mortalité par alcool est de 80 % chez les personnes âgées de 75 ans et plus. Pour le professeur, l’alcool est un facteur de risque important pour les personnes âgées qui peuvent avoir des difficultés de vie et souffrir de plusieurs pathologies chroniques.
L’addiction à l’alcool, c’est-à-dire l’addiction à une substance psychoactive comme l’alcool, touche 5 % des Français de 18 ans et plus et concerne 90 % des hommes et 90 % des femmes.
Elle peut avoir des conséquences graves sur la santé des personnes alcooliques. L’alcool peut également avoir des conséquences très graves sur la santé des personnes qui boivent de façon régulière.
L’alcool est une drogue psychoactive qui produit une dépendance. Il est présent dans de nombreux aliments comme le vin, les apéritifs ou les bières et dans les médicaments comme l’alcool à 90 % ou 12°. L’alcool est un neurotoxique qui se lie au récepteur alpha 2A du système nerveux central. Une fois dans l’organisme, il se fixe sur les récepteurs alpha, β, γ ou δ des cellules du système nerveux central et se diffuse dans tout le corps et dans le sang.
La prise d’alcool provoque la formation de monoxyde d’azote (NO) par le cerveau en réaction à la libération de sérotonine. Le NO stimule les récepteurs alpha, β, γ et δ des cellules cérébrales et entraîne une augmentation de la concentration de sérotonine. La sérotonine est un neurotransmetteur qui joue un rôle dans le contrôle des émotions et du comportement. Les récepteurs alpha, β, γ et δ se trouvent principalement dans le système nerveux central, mais aussi dans le système nerveux périphérique.
L’alcool agit sur les récepteurs alpha, β, γ et δ et augmente les taux de sérotonine dans le corps. Le NO dilate les vaisseaux sanguins, ce qui favorise l’apport de sang dans le cerveau. L’alcool augmente la quantité de NO dans le sang, ce qui entraîne une réduction de la tension artérielle.
Le fait de boire de l’alcool provoque des troubles de la perception des rythmes biologiques, de l’attention, de la concentration, de la mémoire, de la capacité à exécuter des mouvements, du comportement. Le cerveau est soumis à de fortes stimulations et il ne peut pas stocker plus de 12 heures la quantité d’alcool ingérée.